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L’IATA estime que la quarantaine sanitaire est un frein au voyage  

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La toute puissante Association internationale du transport aérien (IATA) considère qu’en imposant la quarantaine aux passagers à l’arrivée, on risque de bloquer le pays même si ses frontières sont ouvertes.

Bien que la Tunisie ait ouvert ses frontières depuis le 27 juin à plus d’une centaine de pays, elle impose la quarantaine aux passagers provenant des pays dits à moyen ou à haut risque de contagion de COVID-19.

Toutefois, la Tunisie n’est pas le seul pays africain qui impose cette restriction. Dans la région de l’Afrique et du Moyen-Orient, il 36 pays adoptent cette mesure. Une situation qui inquiète l’Association du transport aérien international qui a exhorté les gouvernements de ces pays à mettre en œuvre des alternatives à la quarantaine imposée aux passagers à l’arrivée.

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L’IATA considère que les mesures de quarantaine en Afrique et au Moyen-Orient représentent 40% de toutes les mesures de quarantaine dans le monde. Avec plus de 80% des voyageurs peu disposés à voyager lorsqu’une quarantaine est requise, les pays risquent de rester bloqués même si leurs frontières sont ouvertes.

«Il est essentiel que les gouvernements des pays africains et du Moyen-Orient mettent en œuvre des alternatives aux mesures de quarantaine car ils possèdent le plus grand nombre de pays au monde avec des mesures de quarantaine imposées sur les passagers arrivant. La région est effectivement en verrouillage complet avec le secteur des voyages et du tourisme fermé », a déclaré Muhammad Albakri, vice-président régional de l’IATA pour l’Afrique et le Moyen-Orient. L’IATA a encore indiqué que cette situation complique davantage la situation de la région région où 8,6 millions de personnes dépendent de l’aviation pour leurs moyens de subsistance.

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Alternatives

Elle propose en contrepartie de prendre d’autres mesures pour protéger la santé publique tout en relançant l’aviation comme décourager les passagers symptomatiques de voyager avec des compagnies aériennes, le dépistage sanitaire et les tests COVID-19 pour les voyageurs en provenance de pays perçus comme «à haut risque» lorsque des tests précis et rapides sont disponibles à grande échelle.

Il s’agit de même de réduire le risque de transmission pendant le voyage en avion avec la mise en œuvre des directives de décollage publiées par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), le suivi des contacts pour isoler efficacement tout voyageur qui pourrait devenir symptomatique et infectieux après son arrivée, la réduction du risque de transmission grâce à des mesures gouvernementales globales de lutte contre le virus.

L’IATA rappelle dans le même contexte que les économies de l’Afrique et du Moyen-Orient ont été dévastées par la pandémie de COVID-19, et l’industrie de l’aviation a été particulièrement touchée en ajoutant que des milliers d’emplois ont déjà été perdus en raison de l’arrêt du trafic aérien.

K.C

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