Gaz lacrymogènes, gaz hilarants
7 février 2011M.A.M (Michèle Alliot-Marie), la ministre française des Affaires Etrangères, se trouve, ces derniers temps, dans de sales draps. Il ne s’agit pas des draps de l’hôtel tunisien dans lequel elle aurait passé les fêtes de réveillon 2010-2011 aux frais de la princesse (pas la Princess Holding, l’autre) mais de ceux des faiblesses complices qu’elle aurait affichées vis-à -vis du régime corrompu de Ben Ali dont elle aurait accepté directement ou indirectement les invitations et les largesses à la veille de la Révolution du 14 janvier.
Une bonne partie de l’opinion publique et de l’opposition françaises l’a sommée de donner toutes les explications sur les liens privilégiés qu’elle aurait tissés avec le Président déchu Ben Ali et son entourage et la proposition qu’elle lui aurait faite de doter son appareil répressif de toute une cargaison de bombes lacrymogènes anti-émeutes pour l’aider à mater les manifestants de la Liberté et de la Dignité.
Avec sa voix chevrotante et saccadée à la Cantaloup qui l’imite si bien, M.A.M a avancé des explications peu convaincantes et tirées par les cheveux qui l’ont enfoncée davantage dans les sables mouvants de l’immoralité politique.
Ses acrobaties verbales et ses bombes lacrymogènes en sont devenues si hilarantes qu’elles nous ont fait pleurer de rires.
Plus que les bombes lacrymogènes qu’elle se proposait d’envoyer à son ami Ben Ali.
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