Comme une cerise sur le gâteau
29 octobre 2010Lors du déjeuner débat organisé cette semaine par la CFTCI, le ministre du Tourisme a avoué, à juste raison, que la ‘’diversification n’a pas réussi ». Le tourisme saharien et le tourisme culturel en offrent la meilleure illustration.
Certes, la diversification des produits demeure un axe stratégique de développement de l’offre touristique tunisienne. Toutefois, des produits de diversification, on en parle plus qu’on en réalise : parcours de golf en nombre limité, centres de thalasso nombreux mais sans personnel formé et compétent, tourisme culturel encore à l’état de ressources brutes, absence de centres internationaux de congrès, tourisme d’animation qui se cherche et qui cherche ses promoteurs, casinos qui souvent ferment avant d’ouvrir, écotourisme en mal de définition, etc.
Si les produits de diversification n’atteignent pas des tailles critiques qui les rendent crédibles et rentables et si l’on ne prévoit pas les mesures d’accompagnement nécessaires en terme d’incitations à l’investissement, de formation, de communication et de gestion, il y a tout à craindre qu’ils ne finissent comme une cerise sur le gâteau du balnéaire.
Cette cerise fera jolie mais ne nourrira pas son homme, comme on dit.
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