ONTT : deux grosses têtes et une petite tombent à l’étranger
25 janvier 2011La campagne de purge démarre à l’ONTT. A l’image du ras le bol enregistré dans tout le pays, l’administration du Tourisme vient de suspendre sine die les mandats de deux de ses représentants à l’étranger. Tout d’abord à Budapest, Badreddine Rouissi, ami de classe de Belhassen Trabelsi, et qui bénéficiait de son soutien absolu, a été sommé de faire ses bagages après un mandat d’au moins 15 ans en tant que représentant pour la Hongrie et la Roumanie. Au cours de l’été 2003, Mondher Zenaidi, alors ministre du Tourisme, avait eu le malheur d’annoncer officiellement son remplacement. Mal lui en a pris puisque malgré un communiqué officiel publié dans les médias, le ministre a du se rétracter illico. Car Badreddine Rouissi, aussitôt informé de la fin de sa mission, avait pris le premier avion pour Tunis et était venu se plaindre directement auprès de son protecteur attitré. Aucun parmi les autres ministres qui se sont succédé n’a pris le risque de le déloger.
Nous croyons savoir selon certaines indiscrétions que l’ONTT a décidé de fermer définitivement cette représentation.
Le deuxième représentant de l’ONTT à l’étranger à faire ses valises est Ezzeddine Hammedi. Etabli à l’ambassade de Tunisie à Washington depuis de nombreuses années, sa mission première était de gérer les « affaires américaines » de Hayet Ben Ali, sœur du président déchu. Il était de notoriété publique que cette dernière possédait (ou possède encore ?) des biens immobiliers notamment en Floride.
Son époux de son second mariage, Fathi Refaï, était, lui, salarié à l’ONTT Francfort (avec titre de recruté local) et n’apparaissait à son poste qu’une fois par an à l’occasion du salon ITB Berlin où il était « chargé du protocole ». C’est la troisième tête à tomber à l’étranger.
Laisser un commentaire