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L’hôtellerie tunisienne pourrait perdre 600 milliards cette année, la FTH tire son énième signal d’alarme

L’hôtellerie tunisienne pourrait perdre 600 milliards cette année, la FTH tire son énième signal d’alarme

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La Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH) a tenu aujourd’hui une réunion exceptionnelle à Tunis qui a vu la participation non seulement des membres de son bureau exécutif mais également de plusieurs figures historiques du secteur telles que Mohamed Laâmouri (chaîne Hasdrubal ), Adel Boussarsar (Golden Yasmin Hotels) ou encore Mohamed Belajouza (Seabel Hotels), aux côtés entre autres de Karim Miled (groupe TTS). A l’ordre du jour, la crise qui perdure depuis 4 ans qui a été jugée comme « sans précédent » et une année 2015 « qui augure de résultats encore plus négatifs ». Dans un communiqué rendu public, la FTH parle d’une « situation qui risque de mettre un grand nombre d’hôteliers dans des positions insoutenables ».

Les participants à la rencontre étaient tous d’accord pour dire que « si un soutien exceptionnel n’est pas accordé avant la fin de ce mois pour que les hôteliers puissent faire face à leurs engagements les plus élémentaires et répondre aux exigences minimales d’une gestion normale, des centaines de milliers de postes d’emploi seront menacés avec des conséquences sociales très importantes ».

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Les hôteliers ont établi une panoplie de mesures exceptionnelles qui seront soumises au gouvernement pour tenter de sauver ce qu’il reste à sauver.

Radhouane Ben Salah, président de la FTH, a affirmé lors d’une autre rencontre ce midi avec des représentants de la Fédération tunisienne des directeurs de journaux, en présence de la ministre du Tourisme, Selma Elloumi Rekik, que les pertes pour l’année 2015 sont évaluées à 600 MD pour l’hôtellerie si l’on estime que la baisse des nuitées sera de 20% cette année. La FTH appelle à la mise en place d’une stratégie pour les années 2016-2017 et envisage l’organisation d’Assises du tourisme fin septembre.

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« Nous ne demandons pas d’argent au gouvernement » a tenu à préciser Radhouane Ben Salah, « nous demandons juste des reports ». Autrement dit, des reports d’échéances sur le plan fiscal, au niveau des charges sociales, des échéances de crédit, etc. qui leur permettront de s’acquitter des dépenses urgentes, notamment les salaires de leur personnel.

 

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