Fil info

1er weekend du tourisme alternatif : un baptême prometteur

1er weekend du tourisme alternatif : un baptême prometteur

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Le village touristique et culturel Ken a accueilli le week-end dernier le 1er salon du tourisme alternatif, inauguré par le ministre du Tourisme, Elyès Fakhfakh, le 23 juin. Loin des espaces où sont organisés habituellement les salons du tourisme, le lieu a été propice à  la découverte et à  l’échange. « Nous sommes convaincus que ce village, tenu par Slah Smaoui, qui est un rêveur en avance d’au moins vingt-ans sur son temps, représente l’espace idéal pour ce type de manifestation », confirme Wahid Ibrahim, membre de l’Association tunisienne de promotion du tourisme alternatif.

Malgré la rétraction de dernière minute de certains exposants, de nombreux acteurs ont pris part à  cet évènement pour donner une nouvelle image de la Tunisie allant de l’hébergement comme Dar Zaghouan, Dar Saïd ou encore Dar Boumakhlouf (qui vient d’ouvrir au Kef) aux activités sportives représentées notamment par l’ATR (l’Association tunisienne des randonneurs), l’AREZ (l’Association de randonnée, de protection de l’environnement et de spéléologie de Tunisie) en passant par l’art culinaire et l’artisanat, qui reste l’un des piliers du tourisme et du développement régional.

Des agences de voyages étaient également présentes notamment « écotravel », une agence spécialisée dans l’éco-tourisme, qui organise des séjours dans des gites ruraux, des maisons d’hôtes et des hôtels de charme. Plusieurs autres associations se sont également inscrites à  l’évènement comme le réseau associatif pour la nature et le développement en Tunisie qui regroupe notamment l’Association des amis du belvédère, l’Association des amis des oiseaux, l’Association pour la sauvegarde de l’île de Djerba, l’Association tunisienne de protection de la nature et de l’environnement de Korba et le Club UNESCO ALESCO « savoir et développement durable ».

Tant que le flou persiste

L’invitation a également été adressée aux commissaires régionaux, aux responsables de l’administration (notamment les responsables de l’ONTT) et aux professionnels qui se sont rencontrés lors d’un débat animé par les organisateurs de cette manifestation. Plusieurs intervenants ont mis l’accent sur les différentes problématiques touchant le tourisme alternatif et plus particulièrement l’hébergement dont la complexité des procédures ne peut que décourager les prometteurs de projets. « Il faut qu’il y ait une coordination entre les différents ministères, le ministère du Tourisme et ceux de la Culture, de l’Agriculture et de l’Aménagement du territoire. Il faudrait compter sur une réelle volonté politique pour développer ce secteur et favoriser un climat d’affaire favorable aux promoteurs de projets qui veulent investir dans les régions intérieures (infrastructure, incitations et cadre réglementaire) », souligne Wahid Ibrahim. En revanche, les cahiers de charges des maisons d’hôtes, des gites ruraux et des hôtels de charme, réalisés en étroite collaboration avec l’Association Edhiafa composée exclusivement de promoteurs d’hébergements alternatifs et l’ONTT sont en cours de finalisation, précise Souheil Mouldi, président de l’Association. Un grand pas pour organiser ce secteur, qui reste jusqu’à  ce jour dans le flou juridique. Nous ne pouvons que saluer cette première édition du salon tourisme alternatif et espérons que cet évènement s’imposera comme un rendez-vous incontournable dans le calendrier national et international des manifestations touristiques spécialisées.

N.A
Partager sur :
 
 
  



ARTICLES ASSOCIÉS

About the author

Relative Posts

Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Your email address will not be published.