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Pour sauver les meubles de 2012, le gouvernement tente de rassurer les T.O étrangers

Pour sauver les meubles de 2012, le gouvernement tente de rassurer les T.O étrangers

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Les autorités touristiques tunisiennes ont invité à  Tunis une centaine de tour-opérateurs étrangers afin de les rassurer sur les intentions du nouveau gouvernement aux niveaux touristique et sécuritaire notamment.

La Tunisie touristique ne reste pas le nez dans le guidon et tient à  le faire savoir. Elle a convié aujourd’hui une centaine de hauts responsables internationaux du secteur du voyage à  une journée de discussion autour de la politique touristique du nouveau gouvernement. Et pour ne pas faire les choses à  moitié, ce sont une cinquantaine de médias étrangers (et autant de Tunisiens) qui sont venus couvrir l’événement. Pour la circonstance, c’est Hamadi Jebali, le chef du gouvernement, qui a « ouvert le bal » (lire ci-dessous) avec trois de ses ministres, Elyès Fakhfakh pour le Tourisme, Abdelkarim Harouni pour le Transport et Ridha Saïdi, le conseiller aux questions économiques. En face d’eux, 54 dirigeants et/ou responsables de certains parmi les plus grands voyagistes commercialisant la Tunisie (au départ de l’Europe essentiellement), mais aussi 17 dirigeants (en majorité les présidents) d’associations et fédérations professionnelles du voyage tels que le Ceto et AS Voyages (France), l’ASTOI (Italie), l’IAGTO (Grande-Bretagne), l’à–VT et l’à–RV (Autriche), la DRV (Allemagne), etc. Autant donc reconnaître que l’ONTT, organisateur de l’événement à  travers ses représentations à  l’étranger, a réussi à  ramener un panel de hauts responsables pour le moins impressionnant.

Sauver 2012

Elyès Fakhfakh, le nouveau ministre du Tourisme, avait annoncé, dès sa prise de fonction, que son objectif principal était de sauver la saison touristique 2012. Avec cette opération organisée pour rassurer les T.O, il est entré dans le vif du sujet. Et à  la douloureuse question de la sécurité prévalent dans le pays, le ministre -sans sourciller- s’est voulu totalement rassurant : « la situation sécuritaire s’est améliorée et aux frontières avec la Libye, elle s’est normalisée » a-t-il déclaré face à  l’assistance. Le matin même pourtant, à  la Une des quotidiens tunisiens (et que les T.O francophones avaient lu au petit-déjeuner), il n’était question que du groupe armé démantelé à  Bir Ali Ben Khelifa !

Touché semble-t-il par l’optimisme de son supérieur hiérarchique, Elyès Fakhfakh a tenté de faire dans la continuité : « J’ai envie de dire que c’est la renaissance du tourisme en Tunisie » a-t-il avancé, avant de relativiser ses propos : « nous sommes conscients que la relance passe par des actions de promotion orientée vers la Tunisie ou encore de planification aérienne ». Concrètement, le ministre a assuré que le gouvernement allait engager « des réformes structurelles pour la pérennité du tourisme » et a mis le doigt sur les raisons qui, selon lui, ont fait prendre du retard à  la Tunisie par rapport aux autres destinations : « la démocratisation du ciel, la révolution Internet et l’évolution du comportement des touristes ».
Dans le rang des T.O, on avait de toute évidence besoin de s’entendre dire de vive voix que le tourisme demeurait au cœur des préoccupations de la Tunisie post-révolutionnaire. A ce niveau, ils n’ont pas été déçus. Encore faut-il savoir s’ils ont été convaincus par les assurances fournies par les différents intervenants.

Destination Tunisie

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