L’U.N.I.H (Union nationale de l’industrie hôtelière) a fait part aujourd’hui de sa grande surprise concernant l’accord sur les augmentations de salaires dans le secteur hôtelier signés la semaine dernière au siège de l’UGTT avec le syndicat patronal FTH.

« L’U.N.I.H n’a été ni associée aux négociations qui ont précédé ces accords, ni avisée. Pourtant, elle a adressé des correspondances, à ce sujet, au ministère des Affaires Sociales et à l’UGTT» a-t-elle indiqué dans un communiqué.

Pour elle, « l’augmentation des salaires était nécessaire pour maintenir le pouvoir d’achat des employés; mais le taux convenu est supérieur à celui que les hôteliers peuvent supporter actuellement (…). Elle vient grever les charges, déjà très lourdes, et en particulier les charges sociales qui ont augmenté de plus de 50% depuis 2011 sans pour autant que le chiffre d’affaires augmente dans des proportions similaires ».

L’U.N.I.H, que préside l’hôtelier Afif Kchouk, en déduit que cet accord a été mal négocié par les représentants de la F.T.H qui ont participé à ces négociations. Il est à noter que l’augmentation signée avec le syndicat ouvrier UGTT est de 8,5% dans le secteur de l’hôtellerie et de 9% dans le secteur des agences de voyage pour les années 2018 et 2019.

Elle déplore que le taux de 6,5% identique à celui conclu entre l’UTICA et l’UGTT n’ait pas été négocié. « Cet alignement aurait montré et prouvé la cohérence et la cohésion du secteur privé et aurait raffermi les relations entre les organisations patronales ».

Explicitement, l’U.N.I.H appelle les hôteliers à plus de solidarité et d’unité et indique qu’elle ne ménagera aucun effort pour leur apporter le soutien et l’assistance dont ils ont besoin.

D’après communiqué