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Affaire du projet  » Six Senses  » : l’Agence foncière touristique se défend

Affaire du projet  » Six Senses  » : l’Agence foncière touristique se défend

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L’annonce de l’arrivée en Tunisie de la chaîne hôtelière « Six Senses » fin 2013 avait redonné du baume au cœur de ceux qui croyaient effectivement en la reprise des investissements touristiques étrangers en Tunisie.  » Six Senses  » avait en effet annoncé sa volonté de s’installer à Gammarth (lire notre article de l’époque) en promettant monts et merveilles.

Sauf que la réalité est nettement plus amère car aujourd’hui, le dossier a basculé entre les mains de la justice. L’affaire « Six Senses » est en effet en rapport avec un certain Jean-Jacques Demri que le secteur touristique en Tunisie connaît puisqu’il avait loué notamment en 2007 l’hôtel Amilcar à Sidi Bou Saïd à l’époque avec un projet de renouvellement qui n’a jamais abouti. Demri a fait l’objet d’un mandat de dépôt la semaine dernière.

Au cœur de la tourmente, l’Agence foncière touristique concernée par une option de lot de terrain touristique (H11) dans la zone touristique de Gammarth devant abriter le projet « Six Senses ».

Dans cet imbroglio que la justice est appelée à démêler, l’Agence foncière touristique vient de publier un communiqué dans lequel elle explique sa méthode de travail pour défendre sa position. L’AFT souligne notamment qu’octroi, suivi et retrait des options passent toujours par les mêmes mécanismes et suivent les mêmes règles équitablement appliquées ayant pour but de dénicher des promoteurs capables de réaliser des investissements qui contribuent à consolider notre offre touristique.

Elle rappelle également que le concerné n’est pas le bénéficiaire de l’option sur l’ilot H11, précisant que Demri est simplement le directeur général de la société bénéficiaire de l’option devant réaliser l’investissement.

L’AFT explique qu’une option sur le terrain a été accordée depuis 2012 à un promoteur « puisqu’il a été jugé judicieux d’amener à lui faire réaliser un projet à gérer par l’enseigne «Six Senses» qui est reconnue à l’échelle internationale. Ainsi ce promoteur, bénéficiaire de l’option, a présenté des données qui lui ont été favorables concernant le montant de l’investissement programmé et le nombre d’emplois à créer ». Le promoteur choisi a auparavant acquis l’unité hôtelière mitoyenne à l’ilot H11 et son programme comportait la réalisation d’un complexe intégré sur la totalité du foncier ».

L’option n’est pas un acte de vente

L’Agence foncière touristique insiste sur le fait que l’octroi d’une option sur un terrain touristique est une forme de mise à la disposition d’un investisseur d’une assiette foncière qui lui permettra d’engager les études techniques et les tractations financières avec les banques. L’option n’étant pas un acte de vente, tout investisseur est tenu d’élaborer les études techniques pour les faire approuver par les services de l’Office national du tourisme tunisien et assurer le financement de son projet pour assurer une cession définitive du terrain à son profit.

Dans l’affaire, l’investisseur en question n’a pas pu honorer ses engagements, tant sur le plan technique que sur le plan financier, puisqu’il a buté dès le départ sur le paiement des échéances du prix du terrain auprès de l’Agence foncière touristique. Ce constat a amené l’Administration du tourisme à retirer l’option pour éviter le gel du terrain.

D.T

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