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Karim Mzali couronne sa carrière avec « Bravo »

Karim Mzali couronne sa carrière avec « Bravo »

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Après une vingtaine d’années d’un parcours professionnel diversifié entre des hôtels de France, de Tunisie, d’Egypte puis du Gabon, Karim Mzali repose ses bagages dans son pays d’origine où il vient de lancer un bouquet d’entreprises opérant dans le secteur touristique et para-touristique auquel il a donné le nom de « Tunisia Bravo Group ». Fer de lance de ce nouveau pôle, Bravo Tours, un tour-opérateur basé en Pologne et spécialisé sur les destinations Tunisie et Egypte. Pour justifier le choix de la Pologne, Karim Mzali déclare : « je connais le marché, il est porteur avec ses 40 millions d’habitants. Sur la Tunisie, il fait autour de 150.000 touristes et 700.000 sur l’Egypte ; ce sont donc des destinations demandées ». Créé en novembre 2011, le T.O n’opère pas directement avec les compagnies aériennes mais a fait le choix, pour sa première année d’activité, de passer par un broker pour des raisons de flexibilité.

Ce T.O aura pour réceptif Golden Dream Tours, une agence de voyages qu’il a rachetée et dont le siège est à  El Menzah 6. Troisième entité du groupe : Tunisia Bravo Cars, une agence de location de voitures. Et pour que la boucle soit complètement bouclée, une société de gestion hôtelière dénommée Bravo Hotels & Resorts a également vu le jour. Elle est actuellement à  la recherche d’hôtels «quelques soient les formules : location ou achat».

Karim Mzali le reconnaît : sa démarche est l’aboutissement d’une longue expérience dans le tourisme commencée en 1990 à  sa sortie de l’Ecole hôtelière de Paris. Après plusieurs expériences en tant que directeur commercial d’hôtels en France et en Tunisie, il intègrera le groupe espagnol Tryp (qui deviendra ensuite Sol Melia) et pour lequel il travaillera pendant 9 ans (de 1999 à  2008) en tant que directeur général de plusieurs hôtels de la chaîne avant d’en devenir le directeur d’exploitation puis de partir à  Sharm Echeïkh pour y diriger un établissement. Entre-temps, il y aura eu une parenthèse furtive avec une chaîne espagnole, Globalia, qui exploitera pour une petite période l’hôtel Savana (devenu aujourd’hui The Russelior) à  Yasmine Hammamet.

L’autre tournant de sa carrière, c’est avec la chaîne libyenne Laico qu’il le négociera. En 2008, il fait le choix de partir au Gabon où il occupera le poste de directeur général de l’hôtel Laico Libreville. « C’est le plus grand hôtel du pays mais qui, paradoxalement, manque cruellement de personnel qualifié. Ce fut une expérience différente mais difficile. S’agissant d’un hôtel appartenant à  l’Etat gabonais, tous les officiels et les chefs d’Etat y descendaient, dont le président français Sarkozy que j’ai reçu, autrement dit une clientèle difficile et exigeante ». Fin 2011, Karim Mzali décide donc de raccrocher avec Laico. « Ils m’ont proposé d’aller au Burkina Faso pour y diriger un hôtel mais j’ai décliné l’offre ». Aujourd’hui, devenu seul maître à  bord de son entreprise, sa confiance en la Tunisie est inébranlable, quoiqu’il estime que le vrai décollage du tourisme ne pourra se faire sans Open Sky.

Hédi HAMDI
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