Portraits

Tahar Saïhi

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Après 5 années passées à  la présidence de la fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV), Tahar Saïhi a décidé de s’en aller un an avant la fin de son mandat. Déçu par l’ambiance prévalent au sein de son bureau et des débordements survenus dans le sillage de la révolution tunisienne, il a fait le choix de passer le témoin. En mai 2011, il quittera donc définitivement ce poste qui l’avait vu succéder à  Adel Boussarsar et à  d’autres grands noms du secteur du tourisme et des voyages en Tunisie.

Et pourtant, le bilan de Tahar Saïhi à  la tête de la corporation est loin d’être négatif malgré les difficultés conjoncturelles et structurelles que vit le secteur depuis plusieurs années. Si certains de ses détracteurs l’ont accusé de laxisme, ils ne pourront cependant pas nier qu’il fut à  l’origine du déblocage de l’Inclusive Tour au profit des agences de voyages, déblocage qui marqua un tournant dans l’histoire du secteur.

Déchargé de ses responsabilités au sein de la FTAV et après avoir refusé un poste de secrétaire d’Etat au Tourisme dans le premier gouvernement Mohamed Ghannouchi après le 14 janvier 2011, Tahar Saïhi devrait selon toute logique se consacrer totalement à  ses affaires en cette année 2011 qui s’annonce exceptionnellement difficile. Ses affaires, c’est bien sûr son agence de voyages, Orange Tour Tunisie, réceptif du tour-opérateur français Fram, son partenaire de toujours. C’est aussi son nouveau projet, un hôtel 4 étoiles à  Sbeïtla en cours de finalisation, qui marque une extension logique et légitime de ses activités.

L’ancien fonctionnaire de l’ONTT a donc fait du chemin depuis le temps où il présidait notamment aux destinées de la représentation du tourisme tunisien en France. Les mauvaises langues ont, de temps à  autres, rappelé à  qui voulait bien l’entendre que c’est grâce à  ce poste qu’il a tissé des liens avec son partenaire historique. Mais Saïhi, qui n’a rien à  se reprocher, pourrait lui aussi préciser qu’il était loin d’être le seul dans son cas (ce ne sont pas les exemples qui manquent) à  une époque où le tourisme tunisien poursuivait sa phase de construction. C’était « Wakt el Ghafla » certes mais contrairement à  d’autres parmi ses confrères, son projet à  lui a bel et bien réussi et fait honneur à  la profession.

H.H
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