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Que faut-il retenir de la visite du patron d’Accor en Tunisie ?

Que faut-il retenir de la visite du patron d’Accor en Tunisie ?

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Le président et cofondateur du groupe Accor, Gérard Pélisson, était à  Tunis les 17 et 18 décembre. Visite éclair mais suffisante pour rencontrer du beau monde, à  commencer par le président de la République, Moncef Marzouki, ainsi que Hamadi Jebali, Premier ministre.
Toutefois, c’est au ministère du Tourisme que Pélisson s’est un peu plus attardé et où il y a rencontré le ministre de tutelle, Elyès Fakhfakh, avant d’accorder quelques minutes à  la presse. Mais partout où il est passé, son message a été le même : «vitaliser nos relations en écrivant ensemble une nouvelle page d’histoire entre nous ainsi que de construire des projets communs ambitieux». Comprendre donc que le groupe Accor a probablement décidé lui aussi de tourner la page du passé en Tunisie et de regarder vers l’avenir.

Le N°1 mondial de l’hôtellerie a en tout cas marqué son retour dans le pays en 2012 avec l’ouverture de deux nouveaux établissements, un Novotel et un ibis, situés sur l’avenue Med V à  Tunis, en partenariat avec la SPTM (Société de Promotion Touristique Mohamed V), filiale de la BIAT [qui est propriétaire des hôtels, Accor n’en assurant que la gestion]. D’où d’ailleurs la présence d’Ismaïl Mabrouk, président du conseil d’administration de la banque, aux côtés de Gérard Pélisson, lors de la visite qu’il a effectuée aux hôtels. Sur place, où il a été reçu par les directeurs généraux (Ahmed Anis pour le Novotel et Mohamed Trabelsi pour l’ibis), il a tenu à  visiter les lieux et à  serrer la main du jeune staff, visiblement de bon cœur et de toute évidence très satisfait du produit et des résultats enregistrés depuis l’ouverture du site.

«Je me réjouis du succès du complexe qui vient d’ouvrir ses portes et reste admiratif par la qualité et l’enthousiasme de nos jeunes collaborateurs (jeunes tunisiennes et tunisiens) pour leur capacité d’adaptation aux nouveaux produits qui représentent l’hôtellerie de demain» a soutenu Pélisson lors d’un speech en présence de François Gouyette, l’ambassadeur de France accrédité en Tunisie. Et à  l’adresse d’Elyès Fakhfakh, le président d’Accor a déclaré : «je tiens à  rassurer Monsieur le ministre du Tourisme de notre volonté d’établir avec lui un partenariat de confiance durable, efficace et bénéfique pour tous dans les domaines qui sont les nôtres».

Mais c’est avec la presse que Gérard Pélisson a semble-t-il abordé plus concrètement les projets futurs d’Accor en Tunisie. Il a préalablement parlé de la création d’une dizaine d’hôtels avec des partenaires locaux, avant d’être poussé par un journaliste à  avancer le chiffre de 20 à  25 établissements dans le pays. «Le groupe Accor ne peut pas ne pas être en Tunisie» s’est-il exclamé ! Mais c’est semble-t-il au niveau de la formation professionnelle –sujet qui de toute évidence lui tient à  cœur- que l’hôtelier français souhaite intervenir dans l’immédiat en Tunisie. Le projet d’une Académie Accor, comme il en existe déjà  17 dans le monde, pourrait voir le jour prochainement pour la formation du personnel «primordiale dans la stratégie du groupe, car si les collaborateurs sont professionnels, les clients reviennent et les actionnaires sont satisfaits». Un partenariat a d’ailleurs été évoqué avec l’IHET (Institut des hautes études touristiques) de Sidi Dhrif sans plus de détails.

J.R
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