Fil aérien

Qualité des infrastructures aéroportuaires et portuaires: le triste classement de la Tunisie

Qualité des infrastructures aéroportuaires et portuaires: le triste classement de la Tunisie

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Comparée au Maroc et à la Jordanie, la Tunisie a pris un retard considérable dans la mise à niveau de ses infrastructures aéroportuaires et portuaires depuis plus d’une décennie. C’est ce que les experts ont révélé, lors du séminaire consacré  à la présentation et à la discussion du Livre blanc relatif au secteur du transport, organisé le 12 février à Tunis.

En présence du ministre du Transport, Anis Ghedira, et des représentants de la Banque mondiale, ainsi que des représentants des établissements publics de transport, les intervenants ont jeté la lumière sur la performance médiocre de ces infrastructures. Se basant sur les indicateurs les plus récents publiés par le Forum économique mondial, un document distribué aux invités met avant une comparaison entre les infrastructures tunisiennes et celles du Maroc, de la Jordanie, de l’Egypte, du Chili, de la Malaisie, de la Roumanie et de la Turquie.

A première vue, on réalise que mis à part la Roumanie (105e place), les six pays cités précédemment devancent manifestement la Tunisie en matière de qualité des infrastructures aéroportuaires. Celle-ci occupe la 77e place mondiale, loin derrière son voisin marocain, classé 51e à l’échelle mondiale.

La Jordanie se positionne, pour sa part, au 55e rang, le Chili au 45e, la Malaisie au 19e et la Turquie au 34e rang. L’Egypte n’est pas en reste, devançant la Tunisie de 17 places (60e mondiale).

Idem pour les infrastructures portuaires, les ports de Tunisie sont classés au 83e rang à l’échelle mondiale, tandis que le Maroc occupe la 43e place. La Malaisie, la Turquie, le Chili, l’Egypte et la Jordanie se positionnent, respectivement aux 19e, 57e, 35e, 66e et 72e places à l’échelle mondiale. La Roumanie est juste derrière la Tunisie au 104e rang.

Les experts ont expliqué ce retard par rapport aux pays ayant en commun certaines similitudes socio-économiques par l’absence d’une volonté pour développer les infrastructures aéroportuaires et portuaires en Tunisie depuis plus d’une décennie, alors que le Maroc, la Jordanie, l’Egypte et la Turquie ont continué à améliorer intensivement leurs aéroports et ports, comme ils le font encore aujourd’hui.

Cet état des lieux désolant requiert l’intensification des investissements au cours dee la période à venir en vue de rattraper cet énorme retard enregistré durant les dernières années et pour que la destination Tunisie puisse rester compétitive.

La préparation du Livre blanc du transport et de la logistique s’inscrit, d’ailleurs, dans cette lignée et dans le but de préciser les réformes d’accompagnement du programme d’investissement inclus au sein du Plan quinquennal 2016-2020.

Kemel Chebbi

Partager sur :
 
 
  



ARTICLES ASSOCIÉS

About the author

Relative Posts

Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Your email address will not be published.