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La ministre du Tourisme déçue par l’état du fort de Kélibia

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Le patrimoine culturel et archéologique ainsi que le potentiel touristique du Cap Bon (Kélibia, El Haouaria et Kerkouène) sont loin d’être valorisés. Le constat a été réaffirmé par nombre de professionnels et de promoteurs de la région lors de la visite travail effectuée hier par Amel Karboul, la ministre du Tourisme dans cette région.

En visitant le fort de Kélibia, la ministre n’a pas caché sa déception à l’égard de l’état de délabrement et des défaillances d’entretien d’un site aussi prestigieux pouvant contribuer à faire de la région un grand pôle touristique. Il convient de noter que le ministère du Tourisme a affecté un budget de 300.000 dinars, imputable sur le Fonds de protection des zones touristiques, pour l’aménagement de l’esplanade du fort et de l’amélioration de ses accès extérieurs.

« L’animation du site pose un grand problème » s’accordent à dire les opérateurs de la région qui indiquent que pour lancer un projet, ne serait ce qu’une buvette, il faut attendre des autorisations d’au moins 6 départements ministériels présents sur le site ». « Ce n’est pas de cette manière, a répondu la ministre, que l’on peut faire avancer la valorisation des sites tunisiens ».

D’où la nécessité, a ajouté Amel Karboul, pour toutes les structures institutionnelles, de se rapprocher davantage pour faciliter la tâche aux initiatives privées en vue de lancer des projets innovants autour et sur les sites culturels et archéologiques.

Au cours d’une séance de travail tenue à Kélibia avec les professionnels de la région, le débat a particulièrement porté sur le blocage des projets d’investissements, sur l’endettement du secteur et sur les contraintes surtout d’ordre règlementaires qui entravent la promotion du tourisme alternatif, celui des gites ruraux , des maisons d’hôtes et des hôtels de charme.

Concernant la fermeture des grottes d’El Haouaria, motif d’inquiétude et de mécontentement des professionnels de la région, une source au gouvernorat de Nabeul a précisé que la réouverture de ces grottes à l’exploitation touristique fait actuellement l’objet d’une étude déjà soumise à l’examen des ministères de la Culture et du Tourisme.

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