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Hôtels Laico en Tunisie : quel avenir après Khadafi ?

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La Libyan African Investment Company, plus connue sous le nom de Laico, fait l’objet de supputations depuis la chute du régime libyen de Khadafi.

Propriétaire de 3 hôtels en Tunisie et implanté avec 10 autres établissements dans 9 pays d’Afrique (3500 lits en tout en 4 et 5 étoiles exclusivement), le groupe libyen semble continuer ses activités au même rythme malgré des remous à  son siège à  Tunis et à  l’incendie de son bâtiment administratif à  Tripoli durant les combats.
Contrairement à  ce qui se disait, la Laico ne semble pas avoir appartenu à  proprement dit au clan Khadafi mais plutôt à  l’Etat libyen. Aux dernières nouvelles, une commission aurait été créée par le Conseil national de transition, actuellement au pouvoir à  Tripoli, pour assurer tant bien que mal la continuité des affaires de la Laico.

La branche tunisienne, Laico Tunisie, avec ses 180,457 millions de dollars de capital, compte plusieurs filiales qu’elle a rachetées ces dernières années. Tout d’abord la Société tunisienne des congrès (STC), propriétaire de l’hôtel plus connu sous le nom de l’Abou Nawas Tunis. Ensuite la SERT et la Commert, qui possèdent deux hôtels à  Hammamet et à  Djerba (photo), construits à  l’origine par Belhassen Trabelsi qui les avait exploités quelques années durant sous l’enseigne Karthago avant de les revendre dans des conditions obscures aux Libyens. La dernière filiale du groupe a pour nom Laico Services.

Gasim (prononcer Jassem) Eledrissi continue en tout cas d’assurer à  ce jour la direction générale de la Laico en Tunisie et demeure le représentant légal de la branche tunisienne pour tout ce qui concerne la prise de dispositions et décisions administratives et financières. Il a d’ailleurs fallu un jugement rendu en référé du Tribunal de première instance de Tunis pour officiellement le confirmer dans ses fonctions, fonctions apparemment très convoitées par certains de ses concitoyens.

Sur l’avenue Mohamed V, les travaux de l’ex-Abou Nawas, redevenu Laico Tunis, continuent à  un rythme relativement normal. Le gros de l’œuvre ayant été achevé, il demeure encore la partie finition de l’hôtel appelé à  devenir un fleuron de l’hôtellerie dans la capitale. La STC serait toutefois en attente d’une dernière ligne de crédits pour l’achèvement de la bâtisse qui pourrait rouvrir ses portes dès le mois de juin 2012. Si rien ne vient bouleverser la marche actuelle des travaux.

H.H
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