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Enfin, une certification pour nos centres d’hydrothérapie

Enfin, une certification pour nos centres d’hydrothérapie

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Sensibiliser les centres de thalasso à  l’intérêt et l’importance de la certification et aux modalités pratiques de son obtention. Tel était le principal objectif d’une journée scientifique organisée hier par l’Office national du thermalisme et de plusieurs de ses partenaires sous le thème « la certification des centres d’hydrothérapie ».
Les professionnels du tourisme, notamment des propriétaires des centres d’hydrothérapie (thalasso, spa, balnéo, thermalisme…) ont eu, à  l’occasion, une idée sur l’expertise française dans ce domaine et ce, grâce à  une communication intitulée «Certification et opportunités» présentée par William Thierry, président d’Aquacert-France qui est aussi le nom d’une certification française. Cette « certification des systèmes de management et de la sécurité sanitaire pour les établissements thermaux » est une l’une des plus prestigieuses au monde dans son genre dont trois quarts des établissements français jouissent. Chose qui a fait que la France est la première destination hydro-thérapeutique à  l’échelle internationale.

54 centres et 0 certification

Hélas, ce n’est pas le cas pour notre pays. En effet, bien que l’hydrothérapie soit un domaine développé en Tunisie et malgré la richesse de son patrimoine thermal, aucun de ses 54 centres hydro-thérapeutiques implantés sur tout le territoire n’est certifié.
Conscients que notre tourisme ne peut survivre que par sa qualité et que le passage vers le qualitatif passe obligatoirement par la certification, il a donc été décidé de bouger et faire avancer les choses en entamant une démarche vers la certification.
Le retard de cette démarche ne bannit pas, néanmoins, l’existence, depuis 1994, d’un texte législatif organisant les conditions d’agrément et d’exploitation de ces différents centres ainsi qu’un cahier des charges des bonnes pratiques. Or, cela reste peu satisfaisant pour faire face à  un marché touristique solidement assujetti à  la qualité et en continuelles mutations.
« Si demain un centre est fermé faute de non-conformité, ce sont les employés qui vont être au chômage, les banques qui n’auront plus le remboursement de leurs emprunts et cela sera un problème de santé publique pour l’à‰tat », a expliqué Daniel Boulin, président de l’ASCOPES. « La certification des centres d’hydrothérapie est un défi fondamental aussi bien pour l’administration, les clients, les prescripteurs que le ministère de la Santé. Le tourisme tunisien, doté d’un important potentiel thermal, est appelé à  le relever dans les plus brefs délais », a-t-il ajouté. La balle est maintenant dans le camp des professionnels du tourisme qui auront beaucoup de pain sur la planche.

NAD
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