Fil aérien

Elles cherchent à  vendre Tunis, Sidi Bou Saïd et Amilcar ainsi que le Habib

Elles cherchent à  vendre Tunis, Sidi Bou Saïd et Amilcar ainsi que le Habib

Partager sur :
[iSpeechWebReader textID="gl-post-single"]

Après plusieurs années de bons et loyaux services dans le transport aérien et maritime tunisien, les compagnies Tunisair et CTN ont décidé de mettre en vente une partie de leur flotte devenue aujourd’hui obsolète.

Du côté du transporteur aérien public tout d’abord, ses trois plus gros porteurs, atteints par la limite d’âge, en l’occurrence les Airbus A.300-600 (263 sièges), acquis d’occasion auprès de la compagnie Emirates à  la fin des années 90 et baptisés respectivement Tunis, Sidi Bou Saïd et Amilcar, vont être retirés de l’exploitation et attendent un potentiel repreneur. De même, Tunisair a également décidé de se séparer de sa flotte de quatre Boeing 737-500 acquis neufs entre les années 1992 et 1995. Avec des cabines configurées en classe unique (126 sièges), ces appareils, baptisés Sfax, Hammamet, Monastir et Mahdia, ont servi essentiellement au transport touristique de et vers la Tunisie durant près de deux décennies.

Par ailleurs, la compagnie a mis en vente un ATR 42 (40 sièges) baptisé Alyssa et entré en exploitation en 1992 pour le compte de Tuninter. Tunisair devait en hériter pour ensuite le placer au sein de la flotte de Mauritania Airways (au sein de laquelle elle était actionnaire à  hauteur de 51%). Suite à  la faillite de cette dernière, l’avion était immobilisé à  Tunis-Carthage depuis 3 ans.

La liquidation de ces avions s’inscrit dans le cadre du renouvellement de la flotte du transporteur national qui, en parallèle, a déjà  reçu 4 nouveaux Airbus dont un tout récemment (lire). Cependant, Tunisair a été acculée à  retirer de l’exploitation plus tôt que prévu un autre de ses Airbus A.320. Acquis en 1990 et baptisé Farhat Hached, celui-ci a subi, le 6 février dernier à  l’atterrissage d’un vol en provenance de Casablanca, une sortie de piste suffisamment grave pour qu’il ne soit plus en mesure de revoler.

De son côté, la Compagnie tunisienne de navigation tente désespérément de trouver un repreneur à  son car-ferry Habib. Immobilisé depuis juin 2011 en cale sèche au port de Menzel Bourguiba pour une visite spéciale, l’ancien fleuron de la CTN n’a de neuf que ses 4 moteurs de 6000 chevaux installés en 2000. Le bateau, lui, avait été livré le 19 mai 1978 pour entamer d’infinies traversées sur ses lignes régulières Tunis-Marseille et Tunis-Gênes pendant près de 30 ans pour le transport de centaines de milliers de Tunisiens résidents à  l’étranger chaque année. D’une longueur de 143 mètres, le Habib est capable de transporter 400 voitures ainsi que 1450 passagers répartis en cabines de 4 lits (au nombre de 114), de cabines VIP (4), de cabines 2 lits (2), de couchettes (658) et de chaises Pullman (269). A bord du Habib, la traversée entre les deux rives de la Méditerranée s’effectuait en 22h00 à  une vitesse de 20 nœuds.

 D.T
Partager sur :
 
 
  



ARTICLES ASSOCIÉS

About the author

Relative Posts

Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Your email address will not be published.