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La course au poste de ministre du Tourisme est lancée

La course au poste de ministre du Tourisme est lancée

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C’est un phénomène récurrent lors de changement de gouvernement ou à chaque annonce de remaniement ministériel : la course aux pronostics et aux analyses concernant la personne qui se verra attribuer le poste de ministre du Tourisme. Pour ne pas faillir à cette tradition, les spéculations battent leur plein en cette fin d’année 2014, notamment dans les milieux concernés.

Du côté du siège de Nidaa aux Berges du Lac à Tunis, les lobbyings se sont mis en branle et les jeux d’influence battent leur plein dans les coulisses. Dans les couloirs, se croisent les prétendants aux C.V en béton, les militants qui, légitimement, aspirent à une reconnaissance pour le travail accompli et les naïfs qui vivent d’espoir et d’eau fraîche. Certains parmi les noms qui circulent déjà feraient peut-être de très bons ministres du Tourisme. D’autres au contraire conduiraient ce qui reste du secteur droit vers l’apocalypse, surtout après une année 2014 faite d’atermoiements et de gestion très approximative de la chose touristique.

Mais tout ceci n’est finalement que supputation car Nidaa a sans aucun doute ses raisons que la raison ne sait pas.  Ce qui est certain, c’est que le futur ministre du Tourisme, pour réussir à changer les choses, devra être un superman doté de super-pouvoirs que devra lui conférer le chef du gouvernement.

L’espoir est en effet de penser que les futurs dirigeants feront du tourisme l’une de leurs priorités absolue, voire l’un des fondements de leur politique économique. Car en définitive, le tourisme ne représente-t-il pas une solution immédiate au problème endémique du pays, le chômage ?

Ce qui est certain, c’est qu’il n’y a plus lieu d’avoir un ministre nommé pour sauver la saison ; encore moins d’un ministre n’ayant aucune connaissance du secteur et à qui il faudra un an pour se mettre dans le bain.

En définitive, le futur ministre du Tourisme devra disposer d’une marge de manœuvre appréciable et être en mesure de frapper sur la table du Conseil des ministres pour imposer ce qui est bon pour le tourisme. Car ce qui est bon pour le tourisme, l’est forcément aussi pour tout le pays.

Bonne année 2015.

Hédi HAMDI

 

 

 

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