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Commission sur la corruption (I) : comment Leïla Trabelsi s’est construit un 4 étoiles à  la Marina de Yasmine Hammamet

Commission sur la corruption (I) : comment Leïla Trabelsi s’est construit un 4 étoiles à  la Marina de Yasmine Hammamet

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La Commission nationale d’investigations sur la corruption et les malversations durant l’ancien régime a publié dans son rapport final le 11 novembre 2011 les détails relatifs à  un lot de terrain ayant pour référence « Marina 44 » sis à  la Marina de Yasmine Hammamet. Ce lot a été cédé en 2007 à  Leïla Trabelsi pour un montant global de 100 dinars (!) par la société d’Etudes et d’Aménagement de Hammamet Sud sans que les principaux actionnaires de la société, et notamment des investisseurs koweïtiens (41% du capital) ou la STB (17,4% du capital), n’y voient à  redire et ce à  une période où cette même société était déjà  dans l’incapacité d’honorer le remboursement de ses crédits bancaires. Pour la construction de la bâtisse, la Commission estime qu’il y a eu abus de biens sociaux et octroi d’avantages fiscaux illégaux. La société a en effet reçu des instructions pour l’importation (sans TVA ni taxes douanières) de marbres et de faïences, d’équipements sanitaires et d’ascenseurs qui ont coûté la bagatelle de 553.580 dinars dont 280.000 ont été pris en charge par les services de la présidence de la République. Et pour bénéficier des avantages fiscaux sur l’importation des produits indiqués, la direction de la Promotion des investissements, relevant de l’ONTT, a octroyé à  la résidence de Leïla Trabelsi le statut de résidence d’hébergement touristique de catégorie supérieure équivalente à  4 étoiles. Elle a même tenu à  ce qu’on lui délivre une main levée afin qu’elle puisse obtenir un titre foncier en bonne et due forme pour son pied à  terre. Quant à  sa construction, elle a été directement pilotée à  partir de la présidence de la République et chapeautée par une personne désignée par la Commission sous les initiales de A.S, ce qui renvoie automatiquement à  Ali Sériati, ancien premier responsable de la sécurité présidentielle.

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