Humeurs

Bonne humeur

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Si j’étais hôtelier, je me réjouirais sans limite des décisions prises lors du dernier CMR tant il est rare de trouver ailleurs de par le monde, un Chef d’Etat qui accorde autant d’attention et de soutien à  ma condition actuelle et future.

Si j’étais agent de voyages, je n’aurais plus aucune excuse pour ne pas opérer une prise de conscience réelle quant à  l’importance de mon rôle dans la dynamique du secteur.

Si j’étais transporteur aérien, j’aurais toutes les raisons de voir la vie en rose car avec de telles mesures, les choses n’iront qu’en s’améliorant. Quand le tourisme va, tout va, y compris le transport.

Si j’étais simple vacancier, je n’hésiterais pas un seul instant à  confier mes rêves de loisirs à  une destination qui, malgré la crise, continue de croire dur comme fer dans son tourisme.

Si j’étais investisseur, je sauterais, sans frilosité aucune, sur toutes les nouvelles opportunités offertes en matière de mise à  niveau et de diversification de produits.

Si j’étais banquier, je dormirais tranquille sachant qu’avant fin 2012 « des solutions définitives auront été trouvées pour les entreprises en incapacité financière ».

Si j’étais un jeune diplômé de l’enseignement supérieur, je choisirais en priorité la filière de formation hôtelière et touristique car elle ne cesse de confirmer son employabilité tant nationale qu’internationale, sans compter qu’elle me permettra d’aboutir à  la création d’un micro projet personnel.

Si j’étais responsable de la culture ou de l’environnement, je m’empresserais de répondre à  l’appel qui recommande de promouvoir, sans délais, les produits culturels et écologiques. Quand le tourisme va, tout va, y compris la conservation du patrimoine et la qualité de l’environnement.

Si j’étais responsable à  l’ONTT, j’applaudirais des deux mains le projet de restructuration prévu pour un organisme menacé de ringardise.

Si j’étais ministre du Tourisme, je ne dormirais pas cette nuit tant je serais fier de suivre une feuille de route aussi exaltante, aussi ambitieuse et aussi déterminante pour l’avenir du secteur.

Mais je ne suis rien de tout cela, ce qui ne m’empêche pas d’être, aujourd’hui, de bonne humeur.

Wahid Ibrahim
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